Centre d’alphabétisation d’insertion et de réhabilitation de la femme à Ain Touta wilaya de Batna en 1998 |
Centre d’alphabétisation d’insertion et de réhabilitation de la femme D’Abelessa wilaya de Tamanrasset inaugure le 01/12/2006 |
Centre d’alphabétisation d’insertion et de réhabilitation de la femme De Attatba wilaya de Tipaza inaugure le 07/01/2004 |
Centre d’alphabétisation d’insertion et de réhabilitation de la femme à sidi Hammad wilaya de Blida inaugure le 08/09/2002 |
Dans les centres pilotes de Batna, Blida et Tipaza, on n’allait pas se contenter d’apprendre à lire, à écrire et à compter, on allait aussi enseigner les rudiments de quelques techniques (Couture, broderie, peinture sur soie, coiffure, informatique) Permettant une activité locative et à nos apprenantes et d’améliorer ainsi leur condition de vie.
Notons au passage, que ces centres sont aussi des espaces, permettant aux femmes de s’échanger des idées et de recueillir des informations.
Cette expérience avait été montée pour décider les apprenantes à venir s’alphabétiser. Il était indispensable de leur offrir un plus (formation) pour prévenir les abandons et surtout, obtenir l’autorisation de leur entourage qui voit dans cette démarche.
La réussite de cette expérience, dépend largement de la bonne intégration dans le milieu local et la participation effective des populations concernées.
Le premier signe de cet engagement c’est l’implication des autorités ou sont implantés les centres, par l’octroi de terrain pour la construction. Il ne faut surtout pas imaginer que sont de lourdes constructions. Les centres AFIF sont en préfabriqués, ce qui permet de les transporter d’un endroit vers un autre, l’apport financier d’une telle démarche.
1. L’Alphabétisation
1 Les cours d’alphabétisation que leur offre l’association c’est l’acquisition des connaissances leur permettant d’être mieux informées, plus efficaces dans des domaines essentiels voir vitaux de leur vie quotidienne, un rapport direct avec leur environnement. L’association a conçu une série de livre de lecture en rapport avec le concept genre, le planning familial, la citoyenneté, la culture de la paix et les droits de l’homme, l’environnement. 2 Elle compte ne pas s’arrêter là, mais traduire ces ouvrages en langue française, parce que la demande se fait pressente. 3 2. La formation
1 Le choix des techniques de base enseigner dans les centres s’est porté de manière unilatérale sur des disciplines fort prisées dans de nombreuses régions du pays pour leur utilité immédiate ou la possibilité qu’elles offrent de gagner un peu d’argent (couture – broderie – peinture sur soie ) 2 3 Il existe une grande tradition de broderie et de tissage dans pratiquement toutes les régions du pays et selon des motifs traditionnels très prises d’une région à l’autre. Les pièces brodées, trouvent leur usage immédiat dans la vie quotidienne (châle de Ouargla et de Attatba, coussins en peinture de Sidi Hammed, peinture.…..) 4 5 Les formatrices aux techniques de base sont recrutées localement et reçoivent une indemnité versée par les communes dans le cadre du filet social. Ils s’agissent souvent de femmes alphabétisées par l’association, possédant une bonne maîtrise de ces techniques, qui sont recrutées par l’association pour exercer cette fonction. 6 3. L’Intégration
1 Pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas aller jusqu’au bout de la logique? Les femmes participantes à ce projet, ont pu franchir avec succès toutes les étapes de cet apprentissage que lui sont offert par IQRAA. 2 Un petit coup de pousse supplémentaire en les aidant à monter des “mini projet” qu’elles conçoivent elles mêmes (activités génératrice de revenu). 3 Les moyens prêter à ces activités (machines à coudre en général) revient à l’association pour aider d’autres femmes à se sortir de la dépendance. Cette expérience menée à Batna a pu se faire grâce à l’acquisition de matériel du ministère de la solidarité nationale.
4. L’Évaluation
Le projet a fait l’objet d’une évaluation interne celle-ci a indiquée que c’est un programme altercation dans le cadre de la lutte contre l’analphabétisme des femmes et des jeunes filles ayant abandonnes trop tôt l’école (en moyenne en 2°:AF). Au bout du compte, en quatre ans se sont en effet plus de 13.000 jeunes femmes (entre 16 et 30 ans) qui se sont volontairement inscrites dans les centres de Batna, 250 dans le centre de Sidi Hammed et 119 dans le centre de Attatba. La formation prodiguée dans ces centres répond à une attente réelle de cette population. Les formateurs, suivent des sessions de formation régulières pour renforcer leurs capacités d’enseignants dans ces centres spécifiques. Le suivi pédagogique continu des élèves s’effectue par trimestre. Sanctionné en fin d’année par un certificat d’Alphabétisation et un certificat de formation. La principale raison de leur présence dans les centres n’est autre que l’apprentissage d’une technique leur permettant de se procurer des revenus et d’améliorer leur condition de vie.
Alphabétisées, pourvues de connaissances de base formées à la pratique du tissage de la couture, de la coiffure…etc. Ces femmes ont ouvert leurs propres ateliers, d’autres travaillent en ateliers privés (salon de coiffure, standardiste, agent de sécurité, atelier de confection etc.….) |
Centre d’alphabétisation d’insertion et de réhabilitation de la femme de Temacine wilaya de Ouargla inaugure le 16/04/2013 |